Quatre réunions de négociation sont programmées en mars pour permettre aux partenaires sociaux d’aboutir à un accord afin d’éviter que l’Etat prenne » la main « sur ce dossier.
Côté salarial, les propositions sont diverses ;
-système de bonus-malus afin de récompenser les entreprises « vertueuses » et sanctionner celles qui ont trop facilement recours à des contrats cours
-modulation des cotisations sans hausse du coût du travail qui pourrait être déclenché par la mise en place d’un quantum de contrats cours dans certains secteurs d’activité fixé soit en nombre de contrats soit en pourcentage.
Parmi les thèmes qui seront vraisemblablement abordés lors de ces échanges :
-un éventuel recul de l’âge d’entrée dans la filière « senior »
-le déplafonnement des cotisations
-le salaire journalier de référence
-la prime de mobilité
-les ruptures conventionnelles.
Notons que dans une déclaration récente -du 18.02- le négociateur du MEDEF Alexandre Saubot, s’est dit personnellement contre la dégressivité des allocations estimant la mesure « pas très efficace » et « socialement injuste ».notons malgré tout que le mandat a été accordé par le conseil exécutif du MEDEF à M. SAUBOT pour « une réforme ambitieuse, pérenne, qui permettra de résoudre le déficit structurel de l’assurance chômage ».
La CFE CGC, quant à elle, a exprimé son scepticisme quant à l’issue de ces négociations au regard des positions des différents organismes patronaux et de la marge de manœuvre du gouvernement actuel ;
La confédération espère en tout cas que des solutions seront trouvées pour lutter contre le problème de l’utilisation de plus en plus fréquente des contrats courts mais aussi pour mieux accompagner les demandeurs d’emploi pour retrouver un travail de qualité.