BRÈVES SOCIALES
Dans une étude publiée le 16 décembre 2024, la Fondation Jean Jaurès s’est penchée sur les effets de la sur-information sur les actifs au travail. Cette analyse est le résultat d’une enquête menée sur la base d’un échantillon de 4 000 personnes représentatif de la population de France métropolitaine âgée de 18 à 75 ans.
Trop de mails, de réunion, de sollicitations numériques qui entraînent une attention fragmentée et le risque – à terme – de dégrader la qualité de vie au travail.
Près d’un actif sur quatre se déclare confronté à une forme de fatigue informationnelle au travail. Sans surprise, ce chiffre est corrélé à l’utilisation d’outils numériques dans son travail (boites mails, messagerie instantanée, visio-conférence…).
Ce sont donc les cadres et professions intellectuelles qui se trouvent les plus touchés et davantage les managers que les employés. En effet, il ressort de l’enquête que 91 % des cadres et 85 % des techniciens/agents de maîtrise utilisent une boîte mail professionnelle, pour 56 % des employés et 34 % des ouvriers.
De même, 72 % des cadres utilisent des outils de visio-conférence pour 9 % des ouvriers.
Les actifs qui disposent d’une boîte mail professionnelle en reçoivent en moyenne 32 par jour, soit 160 par semaine et jusqu’à 225 pour les cadres. Or, près d’un mail sur deux ne concerne
pas directement la personne qui en est destinataire.