BRÈVES SOCIALES :
Selon de récents chiffres de l’INSEE (juillet 2024), plus on est diplômé, plus on a de chances de vivre longtemps.
En effet il résulte de cette étude que les cadres vivent cinq ans de plus que les ouvriers, l’écart pouvant atteindre 8 ans entre les diplômés du supérieur et les non-diplômés.
La nature de la profession joue un rôle évident pour les statisticiens : « Les cadres sont moins soumis aux risques professionnels (accidents et maladies du travail, conditions
de travail pénibles, etc.) que les ouvriers. De plus, les modes de vie diffèrent selon les groupes sociaux :
les comportements de santé à risque, les moindres recours et accès aux soins, ou encore l’obésité sont moins fréquents chez les cadres que chez les ouvriers. Enfin, l’appartenance à une catégorie sociale peut également être la conséquence d’une mauvaise santé plutôt qu’en être la cause : une santé défaillante peut empêcher la poursuite d’études, le maintien en emploi, ou rendre plus difficiles les promotions et l’accès aux emplois les plus qualifiés en cours de carrière ».
En ce qui concerne les femmes, elles vivent plus longtemps que les hommes, quelle que soit leur catégorie sociale : « Les ouvrières, qui sont les femmes actives dont l’espérance de vie est la plus faible, vivent même légèrement plus longtemps que les hommes cadres (0,7 an de plus) qui sont les hommes ayant la plus longue espérance de vie. Par ailleurs, l’espérance de vie des femmes sans diplôme n’est inférieure que de 1,3 an à celle des hommes diplômés du supérieur ».