BRÈVES SOCIALES
Une étude de la DREES publiée récemment mérite que l’on s’y attarde.
Cette étude révèle en effet que si 72 % des retraités déclarent qu’ils avaient une idée précise ou approximative du montant de leur pension, seuls 46 % ont finalement touché une somme à peu près équivalente à celle qui avait été anticipée.
Pour les autres, le montant a finalement été très souvent moins important qu’espéré, ce qui conduit à une détérioration du niveau de satisfaction au moment du départ.
Les causes de cette mauvaise anticipation ?
– Le faible niveau d’information reçu (24 % des retraités n’ont pas été satisfaits de l’information dont ils ont bénéficié concernant leurs droits en matière de retraite),
– La complexité des règles de calcul, notamment lorsqu’il y a eu plusieurs régimes d’affiliation, mais aussi du fait de certaines caractéristiques individuelles.
Les difficultés d’estimation sont ainsi plus souvent le fait des femmes, des ouvriers et des personnes modestes.
En conséquence, ce ne sont pas moins de 21 % des assurés qui disent qu’avec le recul, ils auraient préféré partir plus tard afin de toucher une pension plus élevée. C’est logiquement surtout le cas pour les femmes (27 %) et les personnes aux niveaux de pension relativement modestes (26 %), c’est- à-dire pour ceux qui avait le plus mal anticipé le montant de leur pension.